Bernard Prillieux (F)
Der autodidaktische Maler Bernard PRILLIEUX stellte 15 Jahre lang in der Galerie "Naïfs et Primitifs" im Herzen von Saint Germain des Près in Paris aus.
Danach änderte er seinen Stil und seine Technik vollständig und wandte sich zunächst dem "Trompe l'oeil" zu, um dann nach und nach zum "Hyperrealismus" überzugehen.
Er baut seine Bilder aus mehreren Fotografien auf, die manchmal mithilfe von digitalen Werkzeugen bearbeitet werden.
Das Motiv wird oft in einer Art Halbdunkel installiert, um es leicht mysteriös erscheinen zu lassen und den Blick darauf zu fokussieren.
Er malt gerne Transparenz, optische Verzerrungen, Lichtblitze, das, was wir jeden Tag sehen, ohne darauf zu achten, und was uns die Malerei enthüllt.
Indem er ein möglichst genaues und getreues Bild des Modells zeichnet und alle überflüssigen Emotionen neutralisiert, versucht er die zentrale Frage zu beantworten: "Wie kann man die Banalität von Alltagsgegenständen verschönern?"
Die Realität des Modells zu scannen und es so nah wie möglich zu malen, schafft eine Intimität, die er dem Betrachter vermitteln möchte, indem er ihn dazu auffordert, vom Sehen zum Schauen überzugehen.
Schon Goethe fragte sich: "Existiert das rote Kleid, wenn niemand es anschaut?".
Hier liegt die wahre Stärke des Hyperrealismus, in dieser Art, die visuelle Realität des Alltags gewaltsam zu betonen, um sie besser zu erfassen.
Peintre autodidacte Bernard PRILLIEUX a exposé durant 15 ans à la Galerie «Naïfs et Primitifs » au cœur de Saint Germain des Près à Paris.
Il change ensuite totalement de style et de technique, pour aborder le « Trompe l’œil » en un premier temps, puis graduellement aboutir à « l’Hyperréalisme ».
Il construit ses tableaux à partir de plusieurs photographies, parfois retravaillées à l’aide d’outils numériques.
Le sujet est souvent installé dans une sorte de pénombre afin de le rendre légèrement mystérieux et de focaliser le regard sur celui-ci.
Il aime peindre la transparence, les déformations optiques, les éclats lumineux, ce que l’on voit chaque jour sans y prêter attention et que la peinture nous dévoile.
En donnant du modèle une image la plus exacte et fidèle possible, en neutralisant toute émotion superflue, il tente de répondre à la question centrale : « Comment embellir la banalité des objets du quotidien ? »
Scruter la réalité du modèle et le peindre en s’en approchant au plus près crée une intimité qu’il souhaite transmettre aux spectateurs en l’invitant à passer de la vision au regard.
Déjà Goethe s’interrogeait :« La robe rouge existe-t-elle si personne ne la regarde ?»
Là se trouve la véritable force de l’Hyperréalisme, dans cette façon de violemment accentuer la réalité visuelle du quotidien pour mieux l’appréhender.